Très chers amis!
Brisbane, capitale de l'état du Queensland! Une bien belle ville où des anges australiens s'empressent d'accueillir le marcheur. Comme ses chaussures numéro 45 sont usées, il profite de la succursale de Paddy Pallin où un rabais lui est consenti, pour se procurer la paire numéro 46.
Il passe ensuite quelques jours de repos enchanteur à Monterey Keys chez Leni et Peter et Adam, leur fils marche avec lui, les quelques 20 km jusqu'à Gold Coast où il est invité par le Dr. Charles Wu du « Club canado-australien »
Cette partie de la côte est australienne est très appréciée des touristes et avec raison, car c'est un endroit magnifique.
Un petit séjour au Motel de Miami Beach et une courte conférence à l'école secondaire de Miami où Jean se fait de nombreux amis qui lui font parvenir des courriels qui vont droit au cœur!
« Votre désir et votre détermination de marcher le monde pour la paix pour les enfants est un effort très inspirant. Le fait de croire en soi même et d'avoir le courage de quitter sa famille pour 11 ans est tout simplement incroyable. Il devrait y avoir plus de personnes comme vous dans le monde. »
« Ce que vous accomplissez est très inspirant et témoigne d'une détermination prodigieuse. Votre action est si bonne et si généreuse et votre persistance à promouvoir la paix mérite certainement des félicitations. Vous montrez également beaucoup de courage pour tout quitter dans votre vie et partir en mission ne sachant pas ce qui vous attend. »
« J'espère que votre marche vous apporte beaucoup de plaisir et que vous verrez votre épouse très bientôt. »
« Je pense simplement que vous êtes d'une grande influence pour nous les étudiants. Je suis tout à fait étonné que vous ayez marché pendant 10 ans, que vous ayez quitté votre famille pour une marche autour du monde au profit de tous les enfants. Je vous dis Bravo ! et Bonne Chance! »
Après les contrées désertiques des Territoires du Nord, les paysages du littoral sont charmants. Cependant, la menace des serpents dangereux n'a pas tout à fait disparu. De temps en temps, Jean aperçoit des kangourous, mais il est difficile de les photographier, car ils fuient dès qu'il tente de les approcher.
Le long de cette belle route, soit il est chaleureusement reçu par des amis australiens, soit il dort dans sa tente. Mais où qu'il soit, dès qu'il en a la chance, il s'empresse à rédiger ses mémoires.
Le 15 mai, il est accueilli par Jacky et Stephen Fletcher à Yarrapinni. Jacky qui travaille à l'école de West Kempsey y organise une causerie avec les élèves. Elle nous fait ensuite parvenir quelques commentaires de la part des étudiants.
« Je me sens tellement honoré d'avoir rencontré cet homme. Tous les élèves ont posé des questions parce qu'ils étaient intéressés par ce qu'il avait à dire sur son voyage tels que les aliments différents qu'il mange, où il dort et combien de paires de chaussures il a usées. »
« Il n'utilise pas la violence. Il préfère utiliser le dialogue et la communication. Il est une inspiration pour tous les jeunes qui veulent faire quelque chose de grand dans leur vie. »
« Jean Béliveau se soucie du monde et des enfants. Il tente d'arrêter la violence. Il nous a appris que si vous mettez tout votre cœur à quelque chose, vous pouvez le faire. »
« J'aurais aimé aller avec lui. »
À Port Macquarie, le 19 mai, il séjourne chez David Massey dont la fille, Amy est une amie de Thomas-Éric, le fils de Jean à Berlin et le 25, dans le Parc National Myall, il est étroitement surveillé par un dingo, un chien sauvage de la région. À Gosford, le 30, grâce à Shirley et Brian, Jean ne peut se plaindre d'avoir le ventre creux!
L'entrée officielle du marcheur à Sydney se fait le 6 juin en bonne compagnie de M. Tom MacDonald, Consul général du Canada à Sydney et d'autres amis du Consulat. L'accompagnent également Andrew Lawson qui hébergeait Jean depuis 2 jours sur la rive nord de la métropole ainsi que d'autres amis australiens.
Suivant cette étape importante de l'arrivée à Sydney, Jean se permet un repos de plusieurs jours dans la ville pendant lesquels il se concentre sur ses grimoires. L'ami Brian Phillips qui l'a hébergé précédemment à Gosford lui fournit le logement.
Après une surdose d'écritures, Jean poursuit sa route vers le Sud en longeant la côte et grâce à Brian et à Andrew qui lui ont établi une sorte de chaîne d'amis et de connaissances, il est reçu avec beaucoup d'attentions et de cordialité de villes en villages.
Un petit écart à Canberra où il se rend par autobus pour participer à une marche contre le cancer organisée par le Haut Commissariat du Canada et il est de retour à Coalcliff, le 23 juin pendant que la terre tremble au Québec! Sa progression sur la route se fait très lentement, car il profite de la chaleureuse hospitalité australienne pour (devinez quoi ?) écrire...
En consultant les statistiques du site Web, je soupçonne que les internautes qui consultent la page « Trajet » doivent être déçus de cette lenteur. Il y a cependant une raison à ce retardement... Si Jean marchait au rythme soutenu des années ou des mois précédents, il parviendrait au Canada juste avant l'hiver et comme il préfère traverser le pays durant la belle saison, il décale son arrivée.
Dans quelques semaines, soit le 18 août, Jean fêtera son 55e anniversaire et la 10e année de sa marche! Je te souhaite de joyeuses célébrations, mon chéri!
À la prochaine...
Luce